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LES VIOLETS DU SAHB
13 novembre 2011

Sélestat a marqué les esprits mais aussi des points

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Frédéric Beauregard et ses coéquipiers sont allés chercher une première victoire à l’extérieur avec du cœur et de l’énergie. (Archives Denis Werwer)

En volant dans les plumes du Fenix Toulouse, Sélestat a confirmé qu’il avait un rôle à jouer en D1 et que son maintien n’a rien d’utopique.

Après être passé deux fois à côté d’une performance retentissante en s’inclinant par deux buts d’écart seulement chez des grosses cylindrées comme Chambéry et Nantes, Sélestat n’a pas laissé passer sa chance une troisième fois. Et c’est Toulouse, un autre ténor (ou supposé tel) qui en a fait les frais, vendredi soir. Au lieu de se retrouver sur le podium de la D1, Jérôme Fernandez et ses coéquipiers du « Fenix » ont été plumés par une équipe alsacienne sûre de sa force. Un collectif mis en confiance par ses prestations précédentes et qui a fort bien joué le coup en tordant le cou au volatile toulousain.

« Jusque-là, nous avions réussi de belles sorties contre des adversaires censés nous être supérieurs. Ces compliments nous faisaient plaisir, mais ne nous faisaient pas avancer. Il était devenu nécessaire de concrétiser cela. C’est ce qu’on a réussi à faire à Toulouse », se réjouit Frédéric Beauregard. Car avant cette huitième journée de championnat, l’arrière gauche du SAHB avait encore en travers de la gorge ce point, voire ces points, que le groupe avait laissé échapper à Nantes au début du mois d’octobre. « L’an dernier, Dijon est descendu pour un point manquant, j’espère qu’on ne le regrettera pas en fin de saison. Car on n’a pas de droit à l’erreur », rappelait le Martiniquais.

Ses vœux ont été exaucés dès le lendemain avec cette première victoire ramenée de l’extérieur. Un succès sur le fil, sur le plus faible des écarts (27-28), mais qui, en revanche, ne souffre d’aucune contestation. « Cette victoire nous l’avons construite pendant soixante minutes. Elle n’a rien d’un hold-up. De la première à la dernière seconde, nous avons évolué sur le même rythme avec un fonds de jeu bien calé qui tenait la route. Sans oublier bien sûr une défense qui est notre marque de fabrique. Tout cela nous a permis de faire la différence face à une grosse cylindrée qui nous a pris de haut. »

Le scénario s’est inversé

Les Toulousains auraient peut-être dû se rappeler qu’ils étaient la seule équipe à s’être inclinée deux fois de suite en 2008/2009, contre le futur relégué sélestadien qui n’avait remporté que trois victoires durant toute la saison. Trois ans plus tard, de retour parmi l’élite, le SAHB a donc déjà atteint son piètre total de victoires de l’époque au bout de huit journées.

Cela donne des idées et des certitudes pour la suite. À condition de garder ces valeurs qui permettent à l’équipe d’avancer et de surprendre son monde malgré une conjoncture défavorable puisque son effectif est diminué depuis le début de la saison par une cascade de blessures. « Il faut garder cette dynamique et continuer sur notre lancée. Ces deux points ramenés de Toulouse vont solidifier encore davantage le groupe. Mais cette victoire ne servira à rien si nous n’enchaînons pas derrière avec une autre, samedi prochain sur Nîmes », prévient « Bobo » très utile dans le money time puisqu’il est l’auteur de deux des cinq derniers buts du SAHB quand un 6-2 alsacien entre la 54 e et la 59 e minute (de 23-22 à 25-28) a fait basculer le match. C’est justement là où le scénario des matches précédents a changé. À Toulouse, les coéquipiers d’un Obrad Ivezic très précieux dans ces instants décisifs ont pris le soin de l’écrire à leur avantage. S’évitant ainsi de nouveaux gros regrets.

« Nous n’avons pas craqué »

« Même un match nul nous aurait empêchés de faire la fête dans le bus car nos efforts n’auraient pas été récompensés à leur juste valeur, confie le meilleur arrière gauche de la Pro D2 2010/2011. Nous avions clairement pris l’ascendant et, cette fois, on sentait qu’on avait un coup à jouer. Nous n’étions pas aussi entamés par les impacts physiques qu’à Nantes ou Chambéry. Nous n’avons pas craqué ou commis d’erreurs. Nous avions installé notre jeu et tout le monde était à fond dans ces dernières minutes. »

Ce résultat doit conforter les Sélestadiens dans leurs certitudes et leur permettre de confirmer ce résultat en profitant d’un calendrier plus favorable jusqu’à la trêve.

 

Christian Weibel (journal l'Alsace) 

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